Un article écrit en partenariat avec Homaj

Dans l’imaginaire collectif, un logement écologique est perçu comme plus cher qu’un logement traditionnel, et beaucoup pensent qu’un tel bien n’est pas financièrement accessible à tout le monde. Deux possibilités s’offrent à vous pour vivre dans un logement durable : la rénovation de votre logement actuel, ou la construction d’un logement neuf.

Si vous souhaitez rénover un logement ancien pour le transformer en un logement écologique, c’est tout à fait possible, mais généralement assez coûteux, pour un gain assez marginal en termes d’économies d’énergie. La rentabilisation sur le long terme d’une telle opération peut donc être délicate, en particulier pour les travaux lourds qui touchent à la structure de la maison (isolation des murs, toiture, etc). Si vous habitez dans un immeuble, ces travaux sont d’autant plus compliqués à mettre en œuvre qu’ ils impliquent d’obtenir l’accord de tous les copropriétaires et ne peuvent être de votre seule initiative.

En revanche, la construction d’une maison neuve est une solution plus simple à réaliser si vous souhaitez vivre dans un logement plus écologique, vous permettant de faire le choix dès le départ de matériaux ultra-performants. Maisons passives, maisons à énergie positive ou encore maisons en bois : les solutions sont en réalité variées en termes d’habitat écologique et constituent un large panel d’offres capables de s’adapter à différents budgets.


Miser sur les matériaux biosourcés


La prise de conscience environnementale qui a eu lieu ces dernières années pousse en effet de plus en plus de constructeurs à faire évoluer leur offre et à faire preuve d’innovation pour rendre leurs maisons plus vertes.

Il existe ainsi aujourd’hui des constructeurs proposant des maisons écologiques qui ressemblent en tout point à des maisons classiques, à quelques différences près : leur secret se trouve généralement caché dans leur murs, où le béton et la laine de roche ont été remplacés par la paille, le chanvre ou encore le bois, des alternatives biosourcées à faible impact carbone. Produits le plus souvent en France et issus de produits agricoles ou forestiers, ces nouveaux matériaux ne sont pas significativement plus chers que des matériaux traditionnels, et permettent aux occupants de réaliser des économies substantielles sur leur facture d’énergie.

Par ailleurs, certains matériaux durables tels que la fibre de bois possèdent des performances supérieurs aux matériaux traditionnels en termes d’isolation et de confort d’été, permettant de vivre dans une maison respectueuse de l’environnement, qui présente également un confort inégalé en toute saison ! C’est par exemple le choix réalisé par le constructeur Homaj, spécialiste de l’habitat écologique, avec ses maisons construites en pin Douglas et en fibre de bois, pour assurer un confort optimal à leurs habitants.


Une approche minimaliste et bioclimatique


Outre le choix des matériaux, qui peut avoir un impact sur son budget, un autre point important à considérer lorsque l’on souhaite faire construire une maison écologique : le choix de la surface habitable et la disposition des pièces. En effet, cela peut avoir un impact non négligeable sur le prix de votre maison, mais également sur votre bilan carbone !

Avoir une grande maison n’est en effet pas le plus souhaitable en termes d’écologie : cela signifie utiliser plus de ressources pour la construire, et avoir plus de volume à chauffer et de surface à entretenir par la suite ! Lorsque que vous imaginez votre future maison, il est ainsi intéressant de l’optimiser en termes de surface habitable en évitant les espaces perdus, et de la penser de manière évolutive : un bureau pourra être transformé en chambre d’enfant et vice versa, un studio de jardin pourra venir être ajouté dans le jardin et servir de chambre d’amis ou de studio pour un ado dans quelques années…

Il est aussi important de soigneusement penser à la disposition de vos pièces, en misant sur l’architecture bioclimatique. Ainsi, il est souhaitable de disposer des “pièces tampons” que l’on va peu chauffer au nord (buanderie, cellier, garage, etc) et d’orienter au contraire les pièces de vie au sud, en disposant de grandes ouvertures pour bénéficier de la luminosité et du rayonnement solaire pour chauffer en hiver. Vous augmentez ainsi votre bien-être tout en diminuant vos factures de chauffage !


Une évolution soutenue par la réglementation


La démocratisation d’un habitat plus durable a été également accélérée ces dernières années par l’entrée en vigueur de la RT 2012 (Réglementation thermique mise en place en 2012), qui impose aux constructeurs des normes toujours plus exigeantes en termes d’isolation et de performances énergétiques.

Ainsi, une étude réalisée par l’Association “Maison Passive” estime que les maisons passives ne sont que 5 à 10 % plus chères que les maisons neuves RT 2012, et ce chiffre a tendance à diminuer d’année en année.

La différence de prix entre les maisons neuves classiques et les maisons durables sera encore plus estompée avec l’entrée en vigueur l’an prochain de la RE 2020 (Réglementation environnementale 2020), qui instaurera une prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dans le bilan environnemental d’un bâtiment neuf, en plus des aspects énergétiques et thermiques. Ainsi, la prise en compte de l’impact environnemental des maisons neuves va être généralisée à tous les constructeurs, rendant l’habitat durable encore plus accessible !

Auteur

Réellement soucieuse de la planète, Amandine aime découvrir de nouvelles solutions écologiques et les partager

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